Le PADH estime urgent que tous les secteurs de la vie nationale se mettent ensemble pour former un gouvernement de transition afin de combler tout vide institutionnel ; révoquer les membres du Conseil Electoral Provisoire et prendre des dispositions administratives afin d’annuler les élections du 21 mai, du 9 juillet et du 26 novembre. Le PADH estime qu’il est temps qu’Haïti rentre dans la logique des sociétés de droit où les Institutions fonctionnent dans le respect des principes établis et où le mandat des élus est conditionné par la constitution. Selon le secrétaire général du Parti Alternative pour le Développement d’Haïti, Gérard Dalvius, le président élu du 26 novembre joue la carte de la fraude pour retourner au pouvoir coûte que coûte. « Il n’existe aucune provision constitutionnelle qui habilite un président encore moins un premier ministre à décider du renvoi de parlementaires » a déclaré M. Dalvius. Il a cité les articles 60, 60-1 et 150 de la constitution de 1987 indiquant que le président de la République n’a d’autres pouvoirs que ceux octroyés par la loi mère. « En promettant la tête de dix (10) sénateurs issus des précédentes élections, Jean Bertrand Aristide n’a fait que confirmer que ces parlementaires ont été nommés et non élus. Du coup, le chef de la Fanmi Lavalas reconnait implicitement qu’il s’était fait également nommer » a fait valoir le secrétaire général du PADH.Le PADH qui se veut une branche à part de l’Opposition se retrouve sur la même longueur d’onde avec le Groupe de Convergence Démocratique en ce qui à trait à la formation d’un gouvernement provisoire mais estime que la Convergence devrait engager le président René Préval dans ces négociations. Le secrétaire général du PADH affirme que M. Aristide est un simple citoyen et chef de parti politique, en aucun cas il ne peut être impliqué dans des discussions qui concernent toute la nation.
Le PADH appelle à la mobilisation
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