Le Parc industriel de Caracol, un atout pour les investissements étrangers

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Deux ans après le lancement du plus important parc industriel d’Haïti à caracol (PIC), le Société National du Parc Industriel (Sonapi) a pris la charge de la gestion de cette importante infrastructure.Les autorités politiques s’étaient éclipsées laissant aux hauts fonctionnaires le soin de s’occuper de cette formalité administrative. Le directeur du Sonapi devra œuvrer afin que le PIC puisse prendre sa vitesse de croisière. Seulement 4 usines fonctionnent tandis que 80 000 mètres carrés de bâtiments (20 batiments) sont disponibles, ont indiqué les responsables du PIC.Cependant ils préfèrent attirer l’attention sur les 3 000 emplois créés dans cette région. Pour l’instant les autorités haïtiennes s’évertuent à attirer les investisseurs étrangers en mettant en évidence les facilités disponibles au PIC. Michael de Landsheer, directeur exécutif de l’UTE, organisme qui assurait la gestion du PIC, souligne que le PIC dispose de sa propre autonomie en eau potable grâce à la mise en place d’un système d’épuration d’eau, des facilités de traitement des eaux usées et d’une usine de production d’énergie électrique. Le directeur du Sonapi, Bernard Schettini, entend conserver ses atouts du PIC. Il annonce que la puissance électrique passera de 10 à 25 mégawatts dans les prochains mois.L’usine électrique de Caracol fournira de l’énergie non seulement aux locataires du parc, mais également aux différentes communautés de la zone, dont Caracol, Terrier-Rouge, Quartier-Morin et Trou-du-Nord. Mais il faudra plus que l’autonomie énergétique pour attirer les investisseurs étrangers. M. Schettini rappelle que le transport est assuré gratuitement pour les ouvriers qui bénéficieront dans quelques semaines d’une subvention pour l’alimentation.Il annonce également à court terme l’installation d’une station de pompier avec deux unités et deux ambulances. Le gouvernement haïtien considère le PIC comme un succès.Le secrétaire d’Etat à l’Économie, Alfred Métellus, soutient que le PIC est un centre qui permet d’améliorer les conditions de vies des habitants de la région. » C’est ce modèle dont les présidents Préval et Martelly ainsi que le PM Lamothe avaient rêvé et qui s’est matérialisé maintenant, dit-il annonçant une reproduction du modèle dans les autres régions. LLM / radio Métropole Haïti

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