Le Parlement enquête sur la police d’assurance des fonctionnaires

Les membres de la commission des finances de la chambre des députés sont préoccupés par le fonctionnement du Groupe Santé Plus (GSP) chargé de gérer l’assurance des fonctionnaires de l’administration publique.Le GSP qui reçoit 46.2 millions de gourdes de l’Etat mensuellement doit fournir une police d’assurance à plus de 85 000 cotisants. Cependant le président de la commission des finances, Antoine Rodon Bien Aimé, fait état de doléances de nombreux fonctionnaires insatisfaits des services du GSP.Des infirmières et des policiers se plaignent de n’avoir pas accès à des hôpitaux partenaires du GSP. Les députés exigent des explications sur le fonctionnement de cet organisme.La semaine dernière une première séance de travail entre les membres de la commission et le conseil d’administration du GSP a avorté.Seul le ministre des finances, Wilson Laleau, président du Conseil s’était présenté afin de répondre aux questions des élus.Cependant les membres de la commission ont exigé la présence des ministres de la santé, des affaires sociales, de l’éducation et de la condition féminine également membres du conseil d’administration. Un représentant de Ibassa également impliqué dans la gestion de l’assurance des fonctionnaires doit également prendre part aux discussions.Le député Bien Aimé envisage de recommander la révocation du contrat avec le GSP si des explications claires ne sont pas fournies sur la gestion de cette entreprise.Préoccupé par l’opacité de la gestion du GSP, le président de la commission finance s’interroge sur l’inefficience de cette institution mise en place depuis 2000. Le ministre des finances a convenu de la nécessité de réévaluer le programme et de faire de nouvelles propositions notamment en ce qui a trait à la décentralisation des services. LLM / radio Métropole Haïti

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