Le parti au pouvoir Lafanmi Lavalas persiste et signe

Le représentant national ai du parti au pouvoir Yvon Neptune est revenu à la charge le lundi 8 octobre pour affirmer qu’il n’y aura d’ élections que pour sept (7) sénateurs et ceci, avec ou sans la Convergence Démocratique. Ces propos sont relayés par le parlementaire Gérald Gilles qui s’en prend à la Communauté Internationale et à l’intiative de la Société Civile accusées de contribuer à la dégradation des conditions de vie de la population. « La Communauté Internationale doit faire preuve de bonne foi dans cette crise qu’elle a fabriqué en Haïti » a déclaré le sénateur contesté lavalas Gérald Gilles. Selon le parlementaire de la Grand-Anse, la crise haïtienne a pris naissance au lendemain de la déclaration du chef de la Mission d’Observation Electorale de l’OEA en Haïti, Orlando Marville, sur le déroulement des élections législatives et locales du 21 mai 2000. « Lafanmi Lavalas a déjà consenti les sacrifices nécessaires pour résoudre la crise » a rappelé M. Gilles indiquant que l’impasse actuelle est également économique. La Communauté Internationale devrait dans ce cas précis intervenir pour soulager la misère du peuple, souligne Gérald Gilles. Il a fustigé le comportement de l’International qui selon lui n’a pas la volonté d’aider Haïti à résoudre la crise. Le groupe de Convergence Démocratique déclare attendre avec impatience la reprise des discussions pour que le peuple haïtien soit édifié sur les responsables de sa souffrance. Victor Benoit, l’un des dirigeants de la Convergence indique que la prochaine ronde de négociations doit être celle de la vérité car, selon lui, Lavalas fait du surplace pour maintenir la crise.

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