Le parti au pouvoir toujours en colère contre la communauté internationale et l’Opposition.

Lafanmi Lavalas tire à nouveau à boulets rouges sur l’Organiation des Etats Américains (OEA), la Convergence Démocratique et l’Initiative de la Société Civile (iSC) , une semaine après l’échec de la 15 ème mission de médiation de l’organisation régionale dans la crise haïtienne. Par la voix de son chef a.i. , Yvon Neptune, le parti au pouvoir accuse ces secteurs de vouloir écarter le régime Lavalas à travers un coup d’état. Yvon Neptune a une fois de plus dénoncé ce qu’il appelle un laboratoire anti-lavalas qui fonctionne au détriment de la population haïtienne. “ Ce laboratoire instigateur de la crise politique actuelle, la Convergence Démocratique et l’Initiative de la Société Civile a tenté de mettre à l’écart Lafanmi Lavalas le dimanche 14 octobre dernier” a déclaré M. Neptune qui rappelle que la chaine de l’esclavage a été brisée par les héros de l’indépendance. M. Neptune qui a accusé l’OEA de soutenir la Convergence dans ses tentatives visant à éliminer le parti de Jean Bertrand Aristide affirme que le complot ne passera pas . A l’instar du président du 26 novembre Jean Bertrand Aristide, le représentant a.i. de Lafanmi Lavalas qualifie l’impasse actuelle de crise pré-fabriquée. Selon Yvon Neptune, la Convergence Démocratique cherche à chambarder le régime en place et non un accord politique. Aussi, rappelle t-il, le vote du 21 mai n’est pas négociable et de la sorte tous les élus lavalas y compris les casecs et asecs doivent terminer leur mandat. Intervenant sur Radio Métropole, le porte-parole de Lafanmi Lavalas a tenu à souligner pour la énième fois que le pouvoir en place a déjà consenti tous les sacrifices possibles en vue de faciliter une solution à la crise. Jonas Petit a fait allusion aux sept (7) parlementaires dont un (1) indépendant qui ont accepté de démissionner dans la perspective d’une solution à la crise. M. Petit est très critique vis-à-vis de la Communauté Internationale qui, selon lui, est restée insensible aux efforts déployés par lavalas en vue de résoudre définitivement la crise. Le porte-parole du parti au pouvoir déplore aussi l’attitude des bailleurs de fonds internationaux qui ont décidé de bloquer l’assistance à Haïti depuis le déclenchement de la crise post-électorale. La communauté internationale conditionne la reprise de l’aide multilatérale à Haïti à la conclusion d’un accord politique.

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