La formation de l’ex-président Jean Bertrand Aristide tourne en dérision le premier ministre qui a prolongé son délai d’intégration au CEP au 30 avril après l’ultimatum du 19 avril. Les lavalassiens sont plutôt en phase de remobilisation . A la Fondation Aristide pour la Démocratie, le lundi 26 avril 2004,Yvon Feuillé et Gilbert Angervil arranguent quelques centaines de lavalassiens. Dans la salle, un chef d’OP distribue des photos du président déchu et brandit une pancarte à l’effigie de Jean Bertrand Aristide avec le slogan ,aujourd’hui dépassé, « Lapè nan tèt, lapè nan vant ». Mais les orateurs du jour ne sont pas venus parler d’Aristide. D’ailleurs, pas une fois le sénateur contesté du Sud n’ a cité le nom du chef de Fanmi Lavalas. L’actualité aujourd’hui n’est pas le mandat de cinq ans de l’ancien président mais la formation du conseil électoral provisoire. En cœur la foule dit non à une participation de Fanmi Lavalas au CEP. Yvon Feuillé moins catégorique pose comme condition la fin de ce qu’il appelle la campagne de persécution dont fait l’objet des lavalassiens. A tout prendre et à bien comprendre, en faisant monter les enchères, Lavalas choisit de ne pas intégrer le conseil électoral provisoire de cette année et du train que ça va, les lavalassiens resteront en dehors de la course électorale en 2005. Le temps, peut-être, de réunir tous les membres de la famille éparpillée autour d’une même table, estiment certains observateurs.
Le parti fanmi lavalas continue de poser des conditions à sa participation au conseil Electoral Provisoire
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