Le parti Lavalas offre une mauvaise image selon Samuel Madistin

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Le juriste Samuel Madistin estime que les dirigeants de Fanmi Lavalas exposent une mauvaise image de leur parti en désignant des personnes en attente de jugement comme candidat aux sénatoriales.Faisant référence notamment au cas de l’ex-député Amanus Maillette, accusé d’implication dans le massacre de la scierie en 2004, maître Madistin juge que ces individus auraient mieux fait d’attendre un verdict dans le cadre de leur dossier.Soulignant que légalement ces personnes peuvent se porter candidat aux sénatoriales, Samuel Madistin croit que la population se fera une image négative du parti Lavalas. » Des gens auteurs de torture et ayant bénéficié de l’impunité font leur retour sur la scène politique », constate Samuel Madistin lui même ancien sénateur proche de Lavalas. Il assure que ces joutes prouvent que l’aile violente de Lavalas est en train de supplanter la branche modérée. En ce qui a trait à l’inscription de deux candidats du même parti dans trois départements, le juriste rappelle qu’il y a jurisprudence en la matière. » Les responsables du Cep devront adresser une lettre au responsable du parti Lavalas afin de confirmer les noms des candidats », ajoute t-il.Maître Madistin, également avocat du sénateur Rudolph Boulos, adresse une nouvelle mise en garde aux autorités électorales qui considèrent le siège occupé par M. Boulos comme vacant. » Les conseillers électoraux ne pourront pas impunément passer outre une décision de justice », averti M. Madistin faisant remarquer que deux décisions de justice ont été adoptées en faveur de Rudolph Boulos.M. Madistin attire l’attention sur la résolution de la chambre basse sur le dossier de la double nationalité. » Les députés ont compris qu’il ne pourront pas destituer un élu et ont demandé à l’exécutif d’attendre une décision de justice en la matière », explique t-il.

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