Le régime Lavalas défend la mesure prise pour augmenter de manière substantielle les prix du carburant dans le pays . Le gouvernement explique qu’il n’était plus en mesure de subventionner les prix de l’essence au détriment du trésor public dans un contexte économique si difficile . Selon le secrétaire d’Etat à la communication , Mario Dupuy, le gouvernement a enregistré un déficit de 500 millions de gourdes dans le financement de l’importation du carburant ces deux (2) derniers mois . M. Dupuy tente également de faire comprendre que l’Etat n’a pas augmenté les taxes sur le pétrole en dépit des nouveaux prix affichés à la pompe . Le secrétaire d’Etat à la communication indique qu’une baisse des prix de l’essence pourrait entrainer une véritable pénurie à travers le pays vu la décote de la gourde et le coût du pétrole sur le marché international . Les prix à la pompe ont augmenté en moyenne de 70% depuis le 1er janvier 2003 à travers le pays. La décision a été prise par le gouvernement de concert avec les représentants de l’Association Nationale des Distributeurs de Produits Pétroliers (ANADIPP), le 31 décembre dernier. Le super sans plomb (95) passe de 56 à 85 gourdes. Le sans plomb (91) de 46 à 81 gourges, le diesel de 30.50 à 55 gourdes et le Kérosène de 26 à 51 gourdes. Dans un communiqué de presse en date du 3 janvier , signé par les ministres du commerce et des finances respectivement , Leslie Gouthier et Faubert Gustave , le gouvernement Lavalas confirme l’augmentation des prix à la pompe depuis le 1er janvier et soutient que cette mesure a été adoptée en fonction » des augmentations succesives des prix de ces produits sur le marché international » , « de la décote de la gourde » et en conformité avec les dispositions » des articles 2 et 3 de la loi du 9 mars 1995 sur les droits d’accise variable » . Le coût du transport en commun a augmenté de plus de 50% dans certaines zones du pays suite à cet ajustement à la pompe. En conséquence, les prix de certains produits de première nécessité ont presque doublé à Port-au-Prince notamment.
Le pouvoir justifie l’augmentation des prix à la pompe
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