Le pouvoir Lavalas justifie les violences de ses partisans sur les étudiants, le 5 décembre

Le ministre de la justice et de la sécurité publique, Calixte Delatour, interprète l’invasion sanglante de civils armés dans des facultés , le 5 décembre 2003, comme réation de l’Etat pour mettre de l’ordre dans ces établissements « transformés en des forts ce qui est contraire à leur vocation » . Selon M. Delatour qui répondait aux questions des journalistes , dans le cadre de l’activité gouvernementale « Mardi de la Presse » du 20 janvier 2004 , l’Etat ne saurait en aucune façon rester passif face aux agissements des étudiants . S’exprimant en présence du ministre de l’éducation nationale, Camille Gouin et du secrétaire d ‘Etat à la communication, Mario Dupuy, le titulaire du ministère de la justice plaide en faveur du rétablissement de l’ordre dans les facultés à n’importe quel prix . Le 5 décembre, plus d’une trentaine de personnes en majorité des étudiants ont été blessées lors d’un assaut des « chimères » Lavalas ( partisans zélés et armés du Président Jean Bertrand Aristide) contre la Faculté des Sciences Humaines et l’INAGHEI . En la circonstance , les deux (2) jambes du Recteur de l’Université , Pierre Marie Paquiot, ont été fracturées. Il a été sévèrement battu à coups de barre de fer par des proches du Pouvoir. L’assaut du 5 décembre a été unanimement condamnée au point où les autorités ont annoncé une action en justice contre ses auteurs. Depuis cet événement, les étudiants manifestent régulièrement pour réclamer le départ du régime Lavalas. Leur position est soutenue par le Conseil de l’Université , l’Opposition et la Société Civile. La prise de position du 20 janvier du ministre de la justice du gouvernement Lavalas sur les violences du 5 décembre fait planer le doute sur les suites judiciaires de cette affaire, estiment plusieurs observateurs. Entretemps , le conseiller culturel de l’ambassade de France , Michel Higoux , a visité , ce mardi, les locaux de l’INAGHEI et des Sciences Humaines saccagés par les OP Lavalas .M. Higoux qui dit comprendre la mobilisation anti-gouvernementale des étudiants a indiqué que le gouvernement français évaluait les possibilités d’aider l’Université à trouver les moyens de panser ses blessures.

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