Les parlementaires Lavalas viennent au secours de l’Exécutif à qui la Communauté Internationale donne jusqu’au 30 mars pour mettre en application les points clés de la Résolution 822 de l’OEA . Les élus contestés estiment que l’International ne doit pas s’en prendre au Pouvoir particulièrement dans le volet pénal des violences du 17 décembre 2001. Au lendemain de l’annonce de ce délai , la justice est pointée du doigt par les parlementaires Lavalas . Les autorités judiciaires sont les seules responsables si rien n’est fait pour mettre derrière les barreaux tous ceux qui, de loin ou de près, seraient impliqués dans les forfaits du 17 décembre 2001 ( attaque du Palais Présidentiel par des inconnus armés et incendie des locaux des principaux partis de l’Opposition par des partisans du Président Aristide dont beaucoup sont identifiés par une commission d’enquête de l’OEA ). Ce discours uniforme des élus du 21 mai innocente l’Exécutif haitien dans tout ce qui est aspect pénal, l’un des points clés de la Résolution . Angervil Gilvert ,député de la Gonâve, demande à la justice d’assumer ses responsabilités. Les lavalassiens au Parlement ne veulent surtout pas entendre de propos imputant la responsabilité de la non application des points clés de la 822 au Pouvoir Lavalas . A leur avis , tout le monde a eu sa part de légèreté si rien n’est fait jusqu’ici pour le déblocage de la crise . Et en ce qui a trait au délai à respecter , St Gladys Fleuranvil ,député de Bainet, estime que ceci ne devrait pas être uniquement une exigence faite au régime Lavalas . Le parlementaire contesté met à l’index la Convergence et la Société Civile dans le dossier de la mise sur pied du Conseil Electoral Provisoire (CEP). Les parlementaires Lavalas se montrent inquiets avec les nouveaux développements autour de l’application de la Résolution 822 . La plupart des auteurs des violences du 17 décembre 2001 sont des proches du Pouvoir et courent encore les rues . Le dossier traine depuis plus d’un (1) an en dépit des engagements pris par l’Exécutif .
Le Pouvoir n’est pas responsable si les auteurs des violences du 17 décembre 2001 ne sont pas appréhendés, déclarent les élus contestés
Publicité