Le Premier Ministre condamne les violences sexuelles commises par les casques bleus

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Dans un discours prononcé à l’occasion de la journée mondiale contre la violence faite aux femmes, le premier ministre Jacques Edouard Alexis a condamné les mauvais agissements des casques bleus Sri Lankais, coupables de violences sexuelles sur des haïtiennes. » Ils ont manqué à leur devoir qui est de nous aider à créer un climat de paix et de stabilité, et ont violé les principes de l’ONU », a ajouté M. Alexis. Il a profité de l’occasion pour lancer une mise en garde contre tous ceux qui commettent des actes de violences, physiques ou psychologiques, contre les femmes, les jeunes filles et les fillettes. » Quand quelqu’un use de sa position pour faire des avances sexuelles, des harcèlements ou offrir une rémunération pour des faveurs sexuels, il s’agit de violences sexuelles », a martelé le chef du gouvernement. Jacques Edouard Alexis a rappelé les diverses actions de son gouvernement visant à améliorer les conditions d’existence de la femme haïtienne.Il cite la création d’une section chargée de défendre les intérêts des femmes au sein de la Commission Nationale de Désarmement de Démantèlement et de Réinsertion (CNDDR), la préparation d’un projet de loi sur l’assistance aux femmes victimes de violences et la signature de la déclaration de San Salvador. Dans le même temps, des organisations de femmes réclament le jugement des casques bleus, auteurs de violences sexuelles contre des haïtiennes.Une manifestation a été organisée, samedi dernier, au champ de mars à l’initiative de plusieurs organisations de femmes. Une des organisatrices de la manifestation, Olga Benoît, affirme que le gouvernement doit entreprendre des actions auprès de l’ONU afin que les soldats Sri Lankais puissent être jugés en Haïti. » Ce sont des criminels de guerre « , lance t-elle réclamant un appui juridique pour protéger les femmes victimes de violences. En colère, les membres d’organisation de femmes réclament le retrait de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti qui disent-elles encourage la prostitution et la violence contre les femmes dans le pays.

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