Jacques Edouard Alexis a lancé, vendredi, une sévère mise en garde aux bandits qui opèrent dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Le chef du gouvernement a indiqué qu’il ne tolèrera pas l’existence de zones de non droit dans le pays. « Nous allons utiliser les moyens nécessaires pour que l’ordre public soit respecté sur l’ensemble du territoire national », a laissé entendre le Premier ministre haïtien n’écartant pas les moyens répressifs pour faire échec aux bandits qui kidnappent et sèment le deuil à Port-au-Prince notamment.Toutefois, Jacques Edouard Alexis croit qu’il faut poursuivre le dialogue entre les différents secteurs de la société en vue de l’instauration en Haïti d’un climat de paix durable. Le Premier ministre haïtien insiste également sur la nécessité de mettre sur pied des projets à caractère social au bénéfice des quartiers défavorisés. Au moins 47 personnes ont été enlevées à Port-au-Prince entre fin avril et début juin, selon la police haïtienne. Des organisations de défense des droits de l’homme ont dénoncé une recrudescence de l’insécurité dans la capitale due, selon elles, à la libération par la justice de présumés kidnappeurs et criminels.En moins de deux mois plus d’une vingtaine de personnes dont une douzaine de policiers ont été assassinées à Port-au-Prince, selon les autorités policières. Les forces de l’ordre (Police nationale et Minustah) ont annoncé qu’elles allaient renforcer les dispositifs de sécurité notamment en intensifiant les patrouilles policières et militaires à la capitale.Récemment des patrouilles de la Minustah avaient été la cible d’attaques de bandits armés à Port-au-Prince. L’un des agresseurs avait été tué lors des affrontements, selon un porte-parole de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation d’Haïti.
Le Premier ministre haïtien lance une sévère mise en garde aux bandits
Publicité