Le président américain déclare la guerre au VIH/SIDA .

Le chef de l’exécutif américain, Georges W. Bush, a récemment déclaré la guerre au VIH/SIDA en annoncant la mobilisation de ressources financières à hauteur de 15 milliards de dollars. Ces fonds sont mis à la disposition de 14 pays dont Haiti, le plus touché par l’épidémie dans la Caraïbe. L’administration Bush poursuit trois (3) objectifs à travers son programme de lutte contre le SIDA dans le monde : mettre sous anti-retro-viraux deux (2) millions de sidéens; permettre à plus de dix (10) millions de personnes infectées de bénéficier de soins de santé adéquats ; éviter 7 millions de nouvelles infections dans le monde. 15 milliards de dollars sont mobilisés dans le cadre de ce vaste programme. Ces fonds sont destinés aux états du continent africain les plus touchés par la pandémie. Dans la Caraïbe, Haïti figure sur la liste des pays appelés à recevoir de l’argent sur une période de cinq (5) ans. Outre le traitement, les programmes de prévention, d’éducation et de formation sont privilégiés. Les PV-VIH ( personnes atteintes), les jeunes, les éducateurs et les parents sont donc ciblés. Il s’agit de contribuer à renforcer leurs capacités individuelles pour une participation active à la lutte contre le SIDA . Le programme de l’administration Bush qui accorde une importance particulière aux jeunes de moins de 30 ans et aux PV-VIH mise sur la mobilisation et la solidarité de toute la communauté pour faire taire les stigmates. En dépit des efforts déployés jusqu’ici, aux Etats-Unis et dans d’autres régions du globe, les PV-VIH continuent de faire l’objet de discrimination. Toute une foule d’associations de PV-VIH et d’organisations impliquées dans la lutte contre le SIDA élaborent et exécutent des programmes divers en vue de freiner la propagation du VIH. Les nouvelles stratégies de lutte contre le SIDA plaident en faveur d’une prise en charge globale .Entendez par là : prise en charge psychosociale, médicale et assistance économique. A titre d’exemple, le « Housing Works » , une organisation non gouvernementale basée à New-York, qui apporte son aide aux PV-VIH sans domicile fixe en leur donnant de la nourriture, des soins de santé et dans certains cas un endroit où se loger. D’un autre côté, le « Jamaica Hospital Medical Center » , basé à Queens et qui est dirigé par un médecin haitien, intervient dans la prise en charge psychosociale. Le président de cette organisation, Rossevelt Clérismé, a développé un vaste programme qui tient compte de tous les aspects de la problématique du VIH/SIDA. Cette mobilisation à laquelle participent toute une batterie d’organisations a le soutien du président Bush qui rêve, dit-il, d’un monde sans SIDA . Les 15 milliards de dollars qu’il a decidé dans la lutte devraient être augmentés au fur et à mesure que d’autres besoins se font sentir. Parallèlement à cette enveloppe, un autre fond est mis à la disposition de la lutte. Le « Global Fund » se propose également d’aider les pays en développement à faire face à la pandémie. Selon les dernières statistiques, plus de 40 millions de personnes vivent avec le VIH/SIDA dans le monde. Après l’Afrique Subsaharienne, la Caraïbe est la région du globe la plus touchée en terme de prévalence. Plus de 400 mille cas ont été recensés à nos jours. Texte de Cossy Roosevelt dans le cadre du programme de visiteurs internationaux financé par le gouvernement américain.

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