Le président Jean Bertrand Aristide a laissé le pays le dimanche 1er septembre 2002 pour participer au Sommet de la terre . Avant son départ, le chef de l’Etat a demandé que la paix règne en Haïti durant son absence. M. Aristide a invité la Police Nationale d’Haïti (PNH) à tenir la main du premier ministre Yvon Neptune pour garantir la sécurité et la paix. Toujours dans son message à la nation, le président de la République s’est adressé aux dirigeants de l’Opposition pour qu’ils contribuent à l’établissement de cet environnement de paix. Alors que le processus de négociations est en panne (suite aux évènements du 17 décembre 2001 ), Jean Bertrand Aristide se montre optimiste quant à la résolution de la crise politique. Le président de la République a également cité l’exemple Sud-Africain pour exhorter la minorité du pays à collaborer avec la majorité pour le progrès de la nation. De son côté, le premier ministre Yvon Neptune ne se sent pas touché par les déclarations des chefs d’Organisations Populaires (OP) Lavalas, René Civil et Paul Raymond, qui l’ont rappelé à l’ordre la semaine dernière. Le chef de gouvernement affirme qu’il agit en parfaite symbiose avec le président Jean Bertrand Aristide. Lors d’un point de presse le 27 août dernier, les chefs d’Organisations Populaires (OP), René Civil et Paul Raymond brandissaient des pneus usagés avaient lancé des slogans hostiles à la Convergence Démocratique et le gouvernement que dirige Yvon Neptune. Ils avaient accordé un délai d’une semaine à l’Opposition pour parapher l’accord initial de sortie de crise proposé par l’Organisation des Etats Americains (OEA). Ces chefs d’OP ont également pris pour cible le Premier Ministre, Yvon Neptune, qu’ils accusaient d’être peu soucieux des revendications du peuple. Paul Raymond et René Civil en avaient profité pour dénoncer les Lavalasso-Convergence qui, selon eux, cherchent à saper l’action du président du 26 novembre, Jean Bertrand Aristide. Les membres d’OP proches de Fanmi Lavalas, avaientt énuméré une longue liste rouge de personnalités du régime qui devraient être écartées par le Chef de l’Etat.
Le président Aristide appelle tous les secteurs de la nation à promouvoir la paix dans le pays
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