Les pays de l’hémisphère qui ont participé au Sommet des Amériques ont mis en demeure le Président haïtien Jean Bertrand Aristide de résoudre la grave crise politique dans les meilleurs délais. Dans une déclaration finale que le chef de l’Etat haïtien a lui même signé, outre la question du libre échange, les participants au Sommet de Québec ont adopté une clause de la Démocratie menaçant d’exclusion tout pays qui ne serait pas dirigé par un gouvernement démocratique. Le premier Ministre canadien Jean Chrétien a fait part de la grande préoccupation des pays de la région face à la persistance de la crise électorale et attend des résultats rapides. « La crise haïtienne retient notre attention de façon paticulière et nous demandons au Président Aristide de respecter tous les engagements pris en décembre dernier en vue de résoudre l’impasse’ a notamment déclaré le Premier Ministre canadien qui a également salué les efforts des partis politiques de l’Opposition , des membres de la Société Civile et du pouvoir lavalas à tout mettre en oeuvre pour aboutir à un consensus. Le samedi 21 avril , le Président des Etats-Unis Georges W. Bush accompagné des dirigeants de la CARICOM avait eu un huis clos avec Jean Bertrand Aristide sur la crise en Haïti. Le Chef de l’Etat américain et les dirigeants de la Communauté des pays de la Caraïbe ont souhaité une résolution rapide de l’impasse qui permettrait à Haïti de relancer son économie.
Le président Aristide sommé de résoudre la crise
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