Le président du Conseil Electoral Provisoire, Frantz Gérard Verettes, affirme avoir passé des instructions aux différents responsables de la machine électorale dans la perspective de la relance du processus. » Nous avions eu une rencontre avec les présidents des Bureaux Electoraux Départementaux (BED), nous avions donné des directives et nous avions évalué les problèmes », explique M. Verettes.Interrogé sur la préparation du calendrier électoral, le président du CEP indique que le parlement doit au préalable voter la loi électorale.Il promet que la nouvelle loi électorale sera prête au Conseil dans les prochains jours annonçant des consultations avec les différents partenaires électoraux avant le dépôt du document au parlement. » Nous aurons des consultations avec les responsables des partis politiques, les représentants de la société civile et de la communauté internationale », assure M. Verettes.Alors que les partis politiques, le sénat et divers secteurs réclament l’organisation des élections partielles dans le meilleur délai, le président du CEP, soutient que le scrutin pourra être organisé entre 90 a 150 jours après le vote de la loi électorale.De plus, les conseillers électoraux entendent tout mettre en œuvre pour combler le vide résultant de la démission de Jacques Bernard. » Je déplore le départ de M. Bernard, mais j’ai pris des dispositions pour faire fonctionner la machine électorale en attendant la nomination d’un nouveau directeur général », ajoute M. Verettes.Tout en rappelant qu’il revient au chef de l’état de nommer un nouveau directeur général, le président du CEP souligne que les conseillers électoraux n’ont pas été consultés sur ce sujet par l’exécutif.De son coté, le directeur du Centre d’Etudes et de Recherches en Sciences Sociales (CERES), Bertrand Rodson, partenaire du CEP avait déploré la précipitation des conseillers électoraux à s’accorder de nouveaux pouvoirs. » Si le directeur ne peut pas nommer ces collaborateurs il devra éventuellement collaborer avec des gens incompétents », fait remarquer M. Rodson pour qui la démission de Jacques Bernard est un signal d’alarme aux partis en ce qui a trait aux enjeux politiques.
Le président du CEP minimise les conséquences du départ de Jacques Bernard
Publicité