Le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Max Mathurin, refuse de commenter les annonces relatives à l’application de l’article 12 de l’accord d’El Rancho pour favoriser l’organisation des élections. La semaine écoulée le chef de l’Etat et le Premier Ministre avaient annoncé des initiatives visant à contourner le blocage législatif du Groupe des 6. M. Mathurin soutient qu’il revient aux acteurs politiques de rechercher la concertation afin de doter le CEP de l’outil nécessaire pour la tenue des élections législatives et municipales. » En tant qu’institution chargée d’organiser les élections nous n’avons pas de position par rapport à ce dossier, a insisté M. Mathurin qui ne veut pas s’impliquer dans la polémique entre l’Exécutif, le Parlement et les partis politiques. Nous n’avons pas à avoir une opinion propre mais l’accord d’El Rancho stipule qu’il revient aux acteurs de constater ensuite d’autoriser le CEP, a-t-il rappelé. Le CEP attend une décision des acteurs en ce qui a trait à la loi électorale.Cependant M. Mathurin explique qu’il ne s’agit nullement d’une attente passive, assurant que les conseillers électoraux s’évertuent à mettre en branle la machine électorale. Nous œuvrons a résoudre des problèmes administratifs et à recruter les personnels des BED et BEC, dit-il.Dans le même temps, les conseillers électoraux ont réalisé des changements au sein des directions de l’institution afin de disposer des compétences nécessaires à l’organisation d’élections honnêtes et crédibles. Le président du CEP presse les acteurs politiques à trouver une solution à la crise préélectorale se disant déterminé à réaliser les élections.Nous voulons organiser le scrutin dans le meilleur délai, a-t-il laissé entendre révélant que des ajustements sont réalisés de manière hebdomadaire dans le calendrier électoral. Ce calendrier ne sera pas publié avant la loi électorale, a-t-il prévenu. LLM / radio Métropole Haïti
Le président du CEP refuse de prendre position sur l’Accord d’El Rancho
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