Dans une nouvelle correspondance aux parlementaires, le chef de l’Etat haïtien, René Préval, a une foi de plus invité les élus à tenir compte de son objection à la loi fixant le salaire minimum à 200 gourdes par jour. » La question du salaire minimum exige une réflexion profonde. Elle ne peut s’inscrire que dans un questionnement plus responsable sur la création de richesse, sa répartition plus équitable et, surtout, l’ouverture du marché du travail à une jeunesse qui représente plus de la moitié de notre population », insiste le chef de l’Etat dans cette correspondance en date du 17 juin.Le président Préval fait remarquer qu’on ne peut fixer un salaire minimum identique pour les villes de province et la capitale ou pour les petites et les grandes entreprises.Le président Préval s’étonne que les parlementaires privilégient le secteur de la sous traitance qui ne mobilise que 10 % de la force de travail engagée dans le secteur formel.Dans cette correspondance aux élus le président Préval fait remarquer que le coût de la vie a augmenté aussi bien pour les ouvriers non spécialisés que pour les travailleurs considérés comme faisant partie de la classe moyenne : professeurs, infirmières, caissières de banque ou de supermarchés, policiers et d’autres membres de la fonction publique. Il soutient que ces travailleurs risquent de se sentir lésés par une législation qui ne les prend pas en compte.LLM
Le président Préval souhaite la poursuite du dialogue sur le salaire minimum
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