Le problème de l’eau et de l’assainissement source de préoccupation en Haïti.

Alors que la taille de la population haïtienne augmente, le taux de couverture en eau potable diminue. Ce taux qui était de 54,2% en 2000 est passé à 52,3% en 2003, selon une récente étude. En ce qui concerne l’assainissement – latrinisation, collecte des détritus, curage des égouts – on est passé de 36,8% à 31,8%. L’ingénieur Adam Pierre qui intervenait lors d’un point de presse à l’occasion de la journée internationale de l’eau et de l’assainissement, lundi, a attiré l’attention de plus sur la détérioration des infrastructures hydraulique et sanitaires du pays. Il explique que cette situation est responsable de plus d’une vingtaine de maladies hydro-fécales. M. Pierre déplore que les secteurs de l’eau et de l’assainissement soient négligés ainsi que l’environnement. Or, soutient-il, il y a une étroite relation entre ces trois éléments. L’expert haïtien exhorte les décideurs à mener des opérations au niveau des bassins versants en nette détérioration depuis plusieurs années. D’un autre côté, il plaide en faveur d’une gestion rationnelle de l’eau. Il n’y a pas eu vraiment d’amélioration dans le secteur de l’eau ces dernières année en dépit des interventions menées sur le terrain. Au contraire, on constate une détérioration des infrastructures hydrauliques. L’ingénieur Adam Pierre explique ce problème par ce qu’il appelle une inadéquation entre la croissance de la population et la capacité des sources de captage dont plusieurs d’entre elles sont menacé des sources de captage dont plusieurs d’entre elles sont menacées de tarissement.

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