Estimant que le processus électoral est dans l’impasse le chef de file de l’Alliance, Evans Paul, qualifie de maladroites les interventions de plusieurs représentants de la communauté internationale en faveur de Fanmi Lavalas. » La réaction s’apparente à une ingérence dans les affaires internes du pays », lance M. Paul pour qui les interventions sont de nature à nuire en cas d’une nouvelle décision des autorités électorales.Selon le dirigeant de l’Alliance, les ambassadeurs américain et canadien auraient mieux fait d’agir dans les coulisses.Il met en garde contre un bras de fer entre le CEP et la communauté internationale qui pourrait ne pas reconnaître les résultats du scrutin.Intervenant à la rubrique » Invité du jour » de radio Métropole Evans Paul a renvoyé dos à dos les responsables de Fanmi Lavalas et les conseillers électoraux. » Les dirigeants du parti ne devraient pas présenter deux listes différentes et le CEP ne devrait pas accepter deux candidats d’un parti pour un même siège », dit –il regrettant que le CEP n’ait pas demandé aux dirigeants de Fanmi Lavalas de présenter une seule liste.Tout en faisant remarquer que l’organisme électoral ne peut pas trancher pour Fanmi Lavalas, Evans Paul soutient que les autorités électorales ont fait montre de maladresse en excluant le parti. » Si on persiste à exclure Fanmi Lavalas il n’y aura pas de sérénité pour organiser les élections », dit-il tout en attirant l’attention sur les conséquences d’un retrait de la décision du CEP. » Si les conseillers électoraux font machine arrière ils n’auront plus d’autorité pour organiser les élections », argue M. Paul.Face à la crise Evans Paul préconise une rencontre entre les acteurs politiques y compris le Parlement afin de trouver une porte de sortie.