Le programme DDR de la Minustah critiqué par des organisations

Des responsables d’organisations de défense des droits humains critiquent le programme Désarmement,Démobilisation et Réinsertion de la Minustah qui selon eux offre une porte de sortie aux bandits qui sèment le deuil au sein de la société.Ces réactions interviennent au lendemain de l’arrestation par la police d’un chef de gang de l’opération « bagdad », Emmanuel Aristile qui avait intégré le programme DDR.Les responsables du Réseau National de Défense des Droits de l’Homme (RNDDH) et de la Plate Forme des Organisations de Défense des Droits Humains (POHDH) accusent les fonctionnaires onusiens de vouloir renforcer l’impunité dans le pays . Pour sa part le chef du programme Désarmement,Démobilisation et Réinsertion de la mission onusienne, Desmond Molley, affirme qu’il n’offre pas d’amnistie aux bandits accusés de crime mais des activités de réinsertion à la vie sociale.Il précise que les criminels recherchés par la justice ne peuvent jouir du programme DDR selon les termes d’un accord entre la Minustah et le gouvernement.Desmond Molley indique toutefois que le département DDR de la Minustah peut observer le déroulement du processus judiciaire des criminels recherchés par la police.

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