Le quotidien de la Floride “The Miami Herald “ s’intéresse au vent de mobilisation contre le Pouvoir Lavalas qui semble souffler en province

L’influent journal américain a réalisé un reportage sur la situation dans la deuxième ville du pays où la population est préoccupée par l’état de dégradation générale du pays . Dans ce long reportage “ The Miami Herald “ présente Haiti comme un pays ou le mécontentement est presqu’ évident , beaucoup de gens ont le ras-le-bol , épuisés par la faim et la pauvreté . Dans cet article du quotidien de la Floride sur la crise politique en Haiti réalisé au Cap-Haitien , le journaliste américain cite les prévisions et les témoignages avancés par des observateurs haitiens qui estiment qu’on s’achemine vers d’autres troubles dans le pays. Ces capois, interrogés sur la crise, préviennent que la métropole du Nord toujours à l’avant-garde des troubles politiques étudie pour le moment une stratégie de mobilisation efficace pour renverser la situation . Le journal révèle que beaucoup d’haitiens ne sont pas satisfaits des réalisations du Pouvoir Lavalas par contre ceux qui le sont ont un emploi . Les capois révèlent que “ généralement les mouvements de destabilisation débutent toujours aux Gonaïves relayés par Petit-Goave puis le Cap, et à cette phase c’est la capitale haitienne qui assure le relai et d’ici là , le gouvernement ne sera plus en meusre de nous contrôler et il devra partir” . Si le Cap se soulève radicalement contre le Pouvoir , ce serait un signal envoyé dans tout le pays et qui résonnerait surtout dans la capitale, estime un diplomate occidental qui a requis l’anonymat . Citant un dirigeant d’un groupe racine , le journal écrit “ tout le monde sait que s’il y a soulèvement dans le Nord ,ce sera pour longtemps . Et l’on est en mesure d’organiser toute sorte de manifestation “ . Toutefois , les interlocuteurs n’étaient pas en mesure de révéler à quand le démarrage de cette mobilisation , qui ,selon eux , pourrait débuter d’un moment à l’autre. D’autant, ont ils fait remarquer, que si à Port-au-Prince des gens craignent de s’exprimer pour ne pas s’attirer les représailles, tel n’est pas le cas au Cap-Haitien, soutient un cambiste qui déclare , au journal , qu’une explosion sociale est imminente . Le journaliste a par contre évoqué l’attitude des commerçants capois qui déclarent “ nous sommes plutôt préoccupés par notre survie que de nous attirer les emmerdes de la politique . On se doute de ce qui va se passer car c’est un pays plein de problèmes “ . Par contre , citant les propos du délégué du Cap-Haitien ,Jean Myrtho Julien , sur la situation dans le pays , le journal attribue la responsabilité de la crise aux Gonaïves à l’Opposition haitienne qui essaie de destabiliser le Pouvoir .  » L’Opposition haitienne a envoyé des gens dans des régions de tension , les paie pour inciter le peuple à la révolte contre le gouverment  » , déclare M. Julien . De plus, le représentant du gouvernement révèle qu’un groupe d’opposants a été identifié et un suspect a été appréhendé . L’officiel précise que le piège tendu pour le Pouvoir a échoué puisque le virus qui a secoué les Gonaïves n’a pas affecté le Cap-Haitien et ne l’affectera pas , a-t-il ajouté. Mais maintenir l’ordre est le grand défi des autorités dans une ville où la police nationale fait face à une recrudescence de crimes de rue, conclut le journal .

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