Le rapport de la commission sénatoriale rejeté par la majorité des accusés

L’ancien ministre des finances Wilson Laleau exprime son indignation suite à la publication dans la presse du rapport de la commission Ethique et anti-corruption du sénat. Il déplore par ailleurs que ce document indexe des personnalités sur la base de faibles indices et non de preuve. Concernant les faits qui lui sont reprochés l’ex ministre Laleau explique que pour chaque contrat, les ministres sectoriels ainsi que de la planification devraient être indexés également. Il dément par ailleurs avoir eu un quelconque rapport avec des entreprises avant la signature de contrats. Enfin Wilson Laleau estime que frauder dans le cadre de la gestion du programme Petrocaribe aurait été impossible pour un ministre dans la mesure où il aurait du obtenir la complicité de toute une chaine de décision auparavant. De son coté, l’ancien directeur général du Bureau de monétisation des programmes d’aide au développement, Michael Lecorps se dit choqué par les conclusions du rapport de la commission Ethique et anti-corruption du sénat. Monsieur Lecorps juge inacceptable d’être accusé publiquement de forfaiture, concussion et fraude sur la base de faibles éléments qu’on ne lui a même pas demandé d’expliquer lors de sa rencontre avec les membres de la commission. Pour sa part, l’ancienne ministre Rose Anne Auguste dénonce le fait que Laurent Lamothe soit ciblé prioritairement par le rapport de la commission éthique et anti-corruption du sénat. Madame Auguste qui fait partie de l’équipe de l’ancien premier ministre juge qu’il s’agit d’une manipulation politique et que le sénateur Latortue qui a, selon elle, pris une part importante à l’éviction de Laurent Lamothe, n’est pas exempt d’arrière pensées en rendant public un tel document. EJ/Radio Métropole Haïti

Publicité