Le représentant du Président Bush , M. Natsios , condamne la violence exercée à Cité Soleil à l’encontre de la Société Civile

Lors de sa visite en Haiti, le lundi 21 juillet 2003, pour lancer l’initiative du Président George W. Bush dans le cadre du programme visant à empêcher la retansmission du virus VIH/Sida de la mère à l’enfant, l’administrateur de l’USAID , Andrew Natsios , a condamné les violences des membres d’Organisations Populaires (OP) Lavalas contre le Groupe des 184 . Selon une note publiée par l’ambassade américaine , M. Natsios a indiqué que : « nous avons été témoins des évènements regrettables qui se sont produits la semaine dernière et nous avons été choqués de constater à Washington que la Société Civile se réunissait pacifiquement et que la rencontre a été perturbée . C’est vraiment inquiétant . Le Président Bush s’est senti concerné ,de même que les secrétaire d’Etat Colin Powell et moi . Et, je voudrais simplement condamner la violence qui s’est manifestée , d’une façon que nous estimons scandaleuse , à l’encontre de la Société Civile – qui se réunissait pacifiquement la semaine écoulée ». Lors de ces incidents enregistrés le 12 juillet dernier , le véhicule du chargé d’Affaires américain, Luis Moreno, a été fortement endommagé par les pierres lancées par les partisans du Président Jean Bertrand Aristide . M. Moreno n’a eu la vie sauve que grâce à l’intervention des agents de sécurité du numéro 2 de l’ambassade de France présent sur les lieux . Pendant ce temps, des associations de la Société Civile élèvent de plus en plus la voix pour condamner la décision du substitut du commissaire du gouvernement , Riquet Brutus, de convoquer le coordonnateur général du Groupe des 184 , André Apaid Junior , au Parquet du Tribunal Civil de Port-au-Prince . La Confédération Nationale des Educateurs d’Haiti (CNEH) et la Coordination Syndicale Haitienne (CSH) dénoncent la convocation prévue pour ce jeudi 24 juillet 2003 au Parquet de Port-au-Prince . Elles se disent indignées de cette décision sans fondement et demandent à M. Apaid de ne pas bouger d’un pouce . Elles font remarquer au substitut du commissaire du gouvernement ,Riquet Brutus , que le Groupe des 184 est l’affaire de 184 organisations du pays . « Le temps des actes arbitraires est révolu » , a martelé Jean Lavaud Frédéric , dirigeant de la CNEH. Il se dit surpirs de voir le gouvernement Lavalas reproduire le comportement du régime des Duvalier . Il s’en prend à Jean Bertrand Aristide qui se sert de la population de Cité Soleil pour accomplir ses intérêts politiques . La CNEH et la CSH lancent un appel à la solidarité à toutes les organisations du pays pour renverser, disent-elles, ce système dictatorial que tente d’institutionnaliser dans le pays le Pouvoir Lavalas .

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