Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) déplore le fait que le gouvernement ait décidé de dissoudre l’actuel CEP sans attendre les conclusions du rapport de l’enquête menée par la commission sénatoriale sur les fraudes ayant émaillé les élections de novembre 2010 et de mars 2011. Dans un rapport daté du 5 janvier 2012, l’organisme de défense de droits humains pense que dissoudre le CEP dans ces conditions c’est accepter sans conteste que tous les conseillers soient impliqués dans des fraudes électorales et de perception de pots de vin. C’est aussi admettre que les concernés ne veulent pas rendre compte de leurs actes par devant les instances judiciaires et maintenir le règne de l’impunité soutient le RNDDH. L’organisme dit noter le laxisme de l’Unité Centrale de Renseignements Financiers (UCREF) et de l’Unité Centrale de Lutte Contre la Corruption (ULCC) dans le cadre de ce dossier en dépit des dénonciations de fraudes et de perception de pots de vins en ce qui certains conseillers électoraux. En conséquence le RNDDH enjoint les autorités concernées à se mette d’accord sur la marche à suivre sur la base des législations en vigueur dans le pays pour que toute la lumière soit faite sur les faits reprochés aux conseillers électoraux ainsi qu’à tous les autres membres du CEP dissout. Il recommande ainsi que l’action soit publique soit mise en mouvement contre les coupables. EJ/Radio Métropole Haïti
Le RNDDH critique la façon dont le CEP a été dissout
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