Le RNDDH se réjouit de l’enquête des américains

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Le coordonnateur général du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH ), M. Pierre Espérance, se réjouit de l’implication des autorités américaines dans l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse.
De l’avis du défenseur des droits humains l’administration Biden, le département d’état et la justice américaine n’ont pas l’intention d’aider la justice haïtienne mais de prendre en charge le dossier.


Pour lui c’est une bonne chose puisque la justice haïtienne piétine dans l’enquête. Aucun pas significatif n’a été enregistré et un suspect clé, M. Dragon, est mort en prison.


Il deplore que l’ancien juge instructeur, Gary Orelien, n’avait pas donné de commission rogatoire à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) pour poursuivre l’enquête en vue d’identifier les financeurs du magnicide.
Un document important avait été transmis à la Police judiciaire par le FBI mais les autorités gouvernementales ont bloqué l’enquête.


De plus M. Espérance révèle que les autorités gouvernementales ont refusé de remettre en fonctionnement le réseau intégré entre l’Ofice National d’identification (ONI), la Direction Générale des Impôts (DGI) et l’immigration.


Il appelle à une investigation sur ce dossier soulignant que le réseau avait été déconnecté peu avant l’assassinat du président Moïse.


Les investigations des autorités américaines sont saluées par M. Espérance.
Il affirme que le FBI a interrogé, la semaine écoulée M. Solages et M. Civil, deux citoyens américains appréhendés par les forces de l’ordre.
L’interrogatoire a eu lieu au pénitencier national, soutient M. Espérance.

LLM / radio Métropole Haïti

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