La ministre des affaires sociales, Gabrielle Prévilon Beaudin, s’est entretenue hier avec les membres de la commission affaires sociales de la chambre basse autour de la proposition de loi sur le salaire minimum.L’exécutif et le secteur privé souhaitent que le salaire minimum passe de 70 à 150 gourdes alors que les parlementaires réclament 200 gourdes.A l’issue de la rencontre Mme Baudin a indiqué aux journalistes que l’objectif de la séance de travail était d’harmoniser les positions de l’exécutif et du législatif sur le dossier. » Le secteur privé avait souhaité un tarif plus bas « , rappelle Mme Beaudin soulignant que les 150 gourdes représentent un moyenne entre les positions des syndicats et des patrons. » Avec un salaire minimum de 1,80 dollars nous sommes en dernière place dans la caraïbe », dit-elle signalant que le salaire minimum en République Dominicaine est de 5 dollars.La ministre des affaires sociale estime qu’il faut renforcer d’autres secteurs tels la sécurité et la justice afin d’attirer les investisseurs étrangers. De son coté, le président de la commission affaires sociales de la chambre basse, Jean Etzer Valentin, se déclare satisfait des points débattus lors de cette rencontre, considérée comme la première d’une série.Il rappelle que les députés sont toujours favorables à une augmentation du salaire minimum à 200 gourdes par jour. » Il y a déjà des entreprises qui accordent 200 gourdes par jour à certains employés », fait remarquer M. Valentin jugeant nécessaire d’autres rencontres en vue d’harmoniser les positions de l’exécutif et du législatif. Par ailleurs, le député Steven Benoît (Lespwa), qui a été l’initiateur de la proposition de loi sur le salaire minimum, tient mordicus aux 200 gourdes par jour. » La proposition de loi a été déposée en avril et nous avions eu des rencontres avec tous les secteurs », argue t-il estimant qu’il faut voter cette loi dans les meilleurs délais. » 200 gourdes pour 8 heures de travail par jour, nous maintenons cette position », lance t-il invitant ses collègues à appuyer sa proposition.Le député de Pétion ville fait remarquer que le salaire minimum était de 3 dollars en 1983 alors qu’aujourd’hui elle n’atteint pas 2 dollars.
Le salaire minimum oscille entre 150 et 200 gourdes au parlement
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