Des ouvriers de la sous-traitante réagissent à la publication de l’arrêté présidentiel fixant leur salaire minimum à 300 gourdes pour une journée 8 heures de travail. Si certains se montrent satisfaits et remercient le gouvernement pour cette décision, en espérant sa mise ne application au plus vite ; d’autres expriment leur déception devant ce nouvel ajustement proposé par le Conseil Supérieur des Salaires. « C’est une bonne chose, une victoire dans la lutte des syndicat pour l’amélioration des conditions de vie des ouvriers », a déclaré Jacques qui travaille à la SONAPI, depuis plus de 10 ans.. Mais d’autres expriment du dédain, saluant toutefois la décision de l’état haïtien qui tient compte des recommandations du conseil supérieur des salaires, mais c’est loin de ce qu’ils espéraient. L’arrêté dont il est question était attendu depuis des semaines après la publication du rapport du CSS ayant provoqué une polémique entre ouvriers et patrons. Les Chefs d’entreprises avaient estimé qu’un salaire minimum à 300 gourdes est trop élevé, pour les 8 heures de travail des ouvriers, en raison du taux d’inflation actuel. Selon eux un passage du salaire minimum à 265g serait une mesure acceptable.EJ/Radio Métropole Haïti