Le secteur du textile est dans l’impasse

234

La crise dans le secteur du textile à tendance à s’enliser au cours de ces dernières semaines. Les syndicats et les associations patronales semblent avoir durci leurs positions au cours des derniers jours.Le ministre des affaires sociales, Roosevelt Bellevue, qui avait promis de trouver une solution à la crise avant le 1 juin, est confronté à la grogne des ouvriers qui l’accuse de prendre parti en faveur des patrons. Entre temps une nouvelle démission a été enregistrée au Conseil Supérieur des Salaires (CSS). Jean Fatal, un des représentants des syndicats, a abandonné cette structure chargée de fixer annuellement le salaire des ouvriers. M. Fatal révèle que le CSS n’a tenu que 3 réunions en 2016.L’année précédente les membres de ce conseil avaient réalisé plus de 20 rencontres. Il déplore une stratégie visant à provoquer un dysfonctionnement du CSS.M. Fatal souligne que le représentant de l’ADIH au CSS avait démissionné avant la présentation du rapport relatif à l’ajustement du salaire minimum. De son coté, Georges Sassine, Président de l’Association des Industrie d’Haïti (ADIH), se dit ouvert au dialogue sur l’augmentation du salaire minimum journalier des ouvriers de la sous-traitance.Il prévient toutefois qu’une hausse de 100% des salaires est inacceptable. Les ouvriers de la sous traitance réclament 800 gourdes par jour ce qui constitue une hausse de 100%.M. Fatal révèle qu’avant la hausse du prix de l’essence le CSS entendait fixer le salaire minimum à 350 gourdes.Plusieurs syndicalistes ont rejeté cet ajustement de 50 gourdes jugeant qu’il ne permettrait pas d’améliorer les conditions de vie des ouvriers. LLM / radio Métropole Haïti

Publicité