Le secteur médical haïtien doublement frappé par la vague de violence qui secoue Port-au-Prince

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Moins de 24 heures après l’assassinat du cardiologue Jean Michael Guérin dans sa résidence à Péguy-ville (quartier résidentiel de Port-au-Prince), les bandits ont kidnappé le gynécologue Jean Liautaud alors qu’il se rendait à son cabinet lundi matin. Face à l’aggravation du climat d’insécurité, l’Association Médicale Haïtienne (AMH) appelle, une fois de plus, les autorités intérimaires et la Minustah à prendre les dispositions qui s’imposent. L’assassinat crapuleux du cardiologue haïtien Jean Michel Guérin vient s’ajouter à la longue liste des crimes commis contre le corps médical. Un assassinat très mal digéré par l’AMH qui condamne vertement cette situation de violence. L’Association Médicale Haïtienne tire la sonnette d’alarme et appelle à la concertation pour contrer ce phénomène. En dépit de la volonté de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti (Minustah) sur le terrain pour faire échec aux bandits, ces derniers continuent de terroriser la population. Pas un jour sans un cas de meurtre ou d’enlèvement à Port-au-Prince. Une situation révoltante qui porte les médecins haïtiens à exiger un peu plus d’efficacité de la part des autorités. Le docteur Jean Michel Guérin tué dans la nuit de samedi à dimanche dans sa résidence à Peguy-ville était un membre très connu du corps médical haïtien. Ces derniers mois les médecins sont particulièrement ciblés par les bandits qui opèrent dans la région métropolitaine.

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