Les principaux acteurs dans le dossier du salaire minimum ont pris part hier à une première séance de travail.Organisée à l’initiative de la commission sénatoriale des affaires sociales, la rencontre a permis aux acteurs d’exposer leurs points de vue en attendant la mise en place du Conseil Supérieur des Salaires (CSS). Le président de la commission, Antonio Cheramy, juge que cette première rencontre n’a pas permis de trouver un consensus.Il faut poursuivre le dialogue dit-il insistant sur la nécessité pour que les patrons et les syndicats recherchent une solution à la crise. Il a déploré la décision du président de l’ADIH, Georges Sassine, d’abandonner la réunion.Les syndicalistes ont exprimé clairement leur position sur les 800 gourdes, dit- il estimant que le représentant du secteur patronal n’a pas voulu écouter les revendications des ouvriers. Les représentants des syndicats ont exprimé leur déception à l’issue de la rencontre.Ils étaient offusqués par le refus du ministre de communiquer les noms des représentants des syndicats nommés au sein du Conseil Supérieur des Salaires(CSS). Le sénateur Cheramy considère cette rencontre comme un pas dans la bonne direction.Il annonce la poursuite des consultations faisant état d’une séance de travail avec des économistes sur l’impact du salaire de 800 gourdes sur les entreprises haïtiennes. Il signale toutefois que la rencontre a permis d’obtenir de précieuses informations.Il y a des patrons qui ne versent pas leur cotisation à l’Ofatma et à l’ONA, révèle M. Cheramy qui ne décolère pas contre ces patrons.Le sénateur a réclamé la liste des patrons qui violent la législation afin de poursuivre son enquête. Le président de la commission a sollicité des interventions en vue de l’élargissement des ouvriers appréhendés dans les entreprises ou lors des manifestations.Il appelle les ouvriers à la vigilance redoutant une mauvaise foi des acteurs en ce qui a trait aux négociations. LLM / radio Métropole Haïti
Le Sénat lance des discussions sur le salaire minimum
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