Le SNGRD fait la promotion des connaissances scientifiques et techniques pour sauver des vies.

Le Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales à travers sa Direction de la Protection Civile (DPC) et l’ensemble du Système National de Gestion des Risques et Désastres (SNGRD) célèbrent cette année la Journée Internationale de la Prévention des Catastrophes (JIPC), sous le thème : « Konesans pou sove lavi ».En cette occasion, le Ministre de l’Intérieur et es Collectivités Territoriales, M. Ardouin ZEPHIRIN,dans un message de circonstance a mis l’accent sur l’importance de l’implication depuis 2011 des enfants et des jeunes, des filles et des femmes, des personnes handicapées et des personnes âgées dans les activités de gestion des risques et des désastres et a appelé tous les secteurs de la société civile autant que les instances de l’Etat à ne pas marchander leur implication effective à la prévention et la gestion des risques et désastres.«Nous devons toutes et tous agir, continuer à avancer là où nous avons déjà démarré et initier les chantiers qui attendent d’être lancés pour protéger notre environnement et réduire les risques auxquels nous sommes exposés… La protection de notre environnement n’est pas une option, il s’agit d’une démarche essentielle qui relève du devoir citoyen et aussi d’un engagement du gouvernement », a souligné le Ministre Ardouin ZEPHIRIN qui plaide également auprès des différents acteurs et partenaires locaux et internationaux du SNGRD, pour l’intégration dans leurs plans d’action de « l’utilisation des connaissances et pratiques traditionnelles et locales, en complément aux connaissances scientifiques en matière de gestion des risques de catastrophes ».Selon des informations disponibles sur le site du ministère , la communauté humanitaire à l’occasion de la célébration de cette nouvelle Journée Internationale de la Prévention des Catastrophes (JIPC), a réitéré sa volonté de rester disponible et engagé dans le processus de renforcement des capacités nationales des structures de coordination et de continuer le plaidoyer pour la mobilisation des ressources nécessaires à appuyer efficacement la Direction de la Protection Civile haïtienne.Le Chef a.i du Bureau des Nations-Unies pour les Affaires Humanitaires (OCHA), Monsieur Védaste KALIMA, au nom du système, a réaffirmé le soutien de la communauté internationale et du système des Nations-Unies, aux efforts du gouvernement et du peuple haïtien dans la préparation et la réponse aux catastrophes de manière générale. « Sécheresse, inondation, tremblement de terre, immigration, insécurité alimentaire ; le pays reste fragile,… Il faut placer la gestion des risques et catastrophes au cœur de la réponse des différentes crises auxquelles le pays fait face », a conclu Monsieur Védaste KALIMA, qui a répondu favorablement à l’invitation des autorités haïtiennes, de combiner le savoir traditionnelle avec les techniques modernes pour réduire la vulnérabilité des populations des différentes communes du pays.En cette même occasion, un protocole de don de matériels d’intervention et de premier secours a été signé entre l’Organisation Internationale de la Protection Civile (OIPC) et le Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales, pour la réception d’un lot de matériel destinés à faciliter les interventions des équipes de terrain. Par cette donation, l’Organisation internationale, dont Haïti est membre, entend apporter un appui technique aux capacités d’intervention de la DPC.Au nom du Secrétaire Général de l’OIPC, M. Vladimir Kouchinoff, le Professeur Jean Jacques Wagner, représentant de l’OIPC, préconise la mise en œuvre d’approches qui permettent de limiter les dégâts en situation de catastrophe : « Il nous faut réaliser que par rapport aux catastrophes naturels, il n’y a pas de fatalité, le génie humain nous permet heureusement d’anticiper et de limiter le nombre de victimes et de dommages économiques ».Aussi, Colloques, foires, soirées littéraires et musicales, concours, font partie de toute une série d’activités programmées en divers points du pays, notamment par le Comité Thématique d’Education et de Sensibilisation du public et ses partenaires de la société civile, pour marquer l’événement.La DPC en cette occasion recommande aux institutions du pays à prendre en compte la thématique de la prévention des catastrophes naturelles, comme une opportunité pour se mettre au diapason avec les plans régionaux et internationaux. « La journée de la prévention des catastrophes n’est pas une simple célébration ; mais pour nous Haïtiens, c’est une journée de réflexions pour prendre toutes les dispositions en vue d’aligner nos plans», selon Madame Marie Alta Jean Baptiste, directrice de la DPC.La Journée internationale de la prévention des catastrophes a été adoptée en 1989 par l’Organisation des Nations unies. Célébrée auparavant chaque deuxième mercredi du mois d’octobre, le 13 du mois d’octobre est retenu depuis 2009 par l’Assemblée générale des Nations unies pour marquer la JIPC. Néanmoins, c’est tout au long de l’année que les différentes structures du SNGRD sont auprès des citoyens et citoyennes, pour faire de la résilience aux catastrophes une priorité de développement en Haïti.

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