Le titulaire du Ministère de l’Intérieur nie toute responsabilité dans l’affront essuyé par le sénateur Prince Pierre Sonson

Le ministre de l’intérieur, Jocelerme Privert, dément que le sénateur Prince Pierre Sonson ait été frappé d’une mesure d’interdiction de départ du gouvernement en place, le samedi 5 juillet 2003. M. Privert affirme qu’il avait fait comprendre aux agents de l’immigration que les sénateurs ne font l’objet d’aucune restriction concernant les voyages à l’étranger. Le ministre de l’intérieur qui fait l’objet de vives critiques de la part des parlementaires se défend dans l’affaire Prince Pierre Sonson affirmant qu’il n’a jamais demandé de faire figurer les noms de certains parlementaires sur une quelconque liste à l’aéroport international de Port-au-Prince. « Les parlementaires entre autres hauts fonctionnaires de l’Etat ne font l’objet d’aucune restriction concernant les voyages à l’étranger », a déclaré Jocelerme Privert. Le Sénateur Prince Pierre Sonson a confié à la Presse qu’il avait contacté le Président Jean Bertrand Aristide le samedi 5 juillet autour du dossier de son voyage. Il précise que le chef de l’Etat lui avait donné des garanties qu’il allait pouvoir laisser le pays sans difficultés dimanche. Prince Sonson Pierre qui voulait laisser Port-au-Prince le 5 juillet pour se rendre à Bruxelles a été bloqué par un agent de l’immigration qui lui réclamait un laisser-passer. Le parlementaire Lavalas a dû rebrousser chemin après avoir tenté en vain de faire comprendre à l’agent de l’immigration que la décision des autorités Lavalas était injuste.

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