Le torchon brûle entre le CEP et des partis politiques

Deux regroupements de partis, la Convention des Partis et la Conférence Nationale des Partis Politiques, dénoncent une main mise de l’exécutif dans le processus électoral qu’ils considèrent comme incertain.Les leaders de ces formations politiques croient que les autorités électorales ne jouissent pas d’une pleine autonomie pour accomplir leur tache.L’un des membres de ces regroupements de partis, le coordonnateur général de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), Edgar Leblanc, soutient que les élections sénatoriales et indirectes ne pourront avoir lieu en raison de la volonté des autorités de maintenir le statu quo. » Les conseillers électoraux ont une attitude suspecte par rapport au chef de l’état « , dit-il faisant remarquer que le CEP a banalisé la contribution des partis politiques dans le processus électoral.  » La loi électorale et la date des élections ont été publiées sans consultation avec les dirigeants des partis politiques », argue M. Leblanc signalant que les membres du gouvernement n’avaient pas signé la loi électorale. La Convention des Partis et la Conférence Nationale des Partis Politiques, suggèrent aux autorités électorales de diffuser un circulaire pour publier le calendrier électoral et expliquer l’application de la loi électorale.Le président du Conseil National des Partis Politiques, Dejean Belizaire, annonce que les partis politiques ne participeront pas au forum sur la loi électorale prévue pour ce mercredi 19 novembre en signe de protestation contre les conseillers électoraux.  » Nous regrettons qu’il n’y a eu a ce jour aucune rencontre entre le CEP et les partis politiques pour préparer ce forum », ajoute M. Belizaire.En réaction, le conseiller électoral, Leonel Raphaël, a annoncé une rencontre entre le CEP et les partis membres de la Convention et de la Conférence afin d’aplanir les différends.Il révèle que le président du CEP s’était entretenu, lundi avec les présidents des deux regroupements de partis politiques.

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