Le transport en commun paralysé par une grève des chauffeurs

La circulation automobile était paralysée ce matin dans la région métropolitaine, en raison de l’arrêt de travail observé par les conducteurs de véhicules de transport en commun.Des milliers d’élèves participant aux examens officiels de la 6 eme année fondamentale ont dû se rendre à pied dans les centres d’examens, situés pour la plupart très loin de leurs lieux de résidence.Dans certaines régions telles Carrefour, les autobus de transport en commun, promis par le ministère de l’éducation, n’étaient pas visibles en début de journée.Le mot d’ordre de grève lancé par l’Association des Propriétaires Chauffeurs d’Haïti (APCH), principal syndicat de transporteurs, est un moyen de protester contre la récente hausse des prix des produits pétroliers.De plus, les responsables syndicaux, qui ont décidé de poursuivre les négociations avec le gouvernement, réclament l’annulation des arriérés ( pus de 4 ans ) sur la taxe d’immatriculation et la diminution des tarifs des contraventions.La paralysie du secteur du transport, contrôlé par des particuliers, aura des lourdes conséquences sur l’activité économique dans la région métropolitaine.Les reporters de radio Métropole ont fait état de longues files d’attente de passagers dans les aires d’embarquement telles Portail Léogane au centre ville de Port-au-Prince, à Delmas, à Carrefour, à Lalue et à Pétion ville.Par ailleurs, des bus assurant la liaison entre la capitale et les villes de province n’étaient pas remarqués alors que d’autres avaient leurs portes fermées notamment à la gare du sud.Les grévistes réclament une baisse des prix du carburant tout en s’opposant à la volonté du gouvernement d’augmenter à nouveau les tarifs sur les différents circuits de transport en commun.Le prix du gallon de gazoline 91 octane avait franchi la barre des 200 gourdes la semaine dernière.

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