Les membres du Groupe Consultatif ad hoc du Conseil Economique et Social des Nations Unies disposent désormais d’informations de première main pour rendre plus efficace l’aide internationale à Haïti. La mission de l’ECOSOC qui a séjourné pendant quatre (4) jours au pays ont pu palper la réalité difficile dans laquelle évolue la grande majorité de la population haïtienne. Au terme de leur mission, les délégués de l’ECOSOC ont insisté pour un plan de développement à long terme en ce qui concerne Haïti. Les membres de l’Ecosoc, par la voix de l’ambassadeur du Canada à l’ONU, Allan Rock, président de la délégation, ont pris le soin de souligner que tout doit être réalisé en accord avec les Haïtiens. Ils ont aussi mis l’accent sur l’urgente nécessité d’entreprendre des programmes notamment dans les secteurs de l’environnement, de l’éducation et des infrastructures. Les membres de l’Ecosoc invitent les bailleurs de fonds à décaisser les montans promis et à favoriser la participation d’Haïti à des programmes spéciaux en cas d’éligibilité du pays.La pauvreté et la misère qui frappent une grande partie de la population ont également attiré l’attention des membres du Conseil de sécurité des Nations Unies qui viennent de boucler une mission d’information en Haïti. Les membres du Conseil qui se sont réunis avec les représentants de différents secteurs renouvellent leur appel aux bailleurs pour qu’ils respectent les engagements pris envers le pays. Les membres du Conseil se déclarent préoccupés par les effets négatifs de la pauvreté sur la vie politique en Haïti. Ils ont appuyé une stratégie de développement à long terme dans le cas d’Haïti jugé complexe par le Conseil de sécurité.
L’ECOSOC se prononce en faveur d’un plan de développement à long terme pour Haïti
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