
La Conférence épiscopale d’Haïti (CEH) annonce pour ce jeudi 13 mars le lancement de la deuxième phase du dialogue inter haïtien. Le porte parole de la CEH, Mgr. Patrick Aris indique que les discussions entre l’Exécutif et le Parlement seront lancées avant la signature de l’accord conclu lors de la première phase du dialogue entre les partis politiques et l’Exécutif. Cette nouvelle stratégie de la conférence épiscopale permet de contourner le problème résultant du refus des sénateurs d’approuver le document. Mgr Aris espère que les points qui avaient été débattus dans la première phase du dialogue pourront à nouveau être à l’ordre du jour de ces assises.L’église catholique tend à minimiser les conséquences du refus de certains acteurs de parapher l’accord. Mgr. Aris concède que la signature par les représentants de l’exécutif, du Parlement et des partis politiques est nécessaire pour sceller l’accord.La signature serait la preuve que la montagne n’a pas accouché d’une souris, dit-il. Cependant le prélat attire l’attention sur la nécessité d’être pragmatique. » Le plus important dans un accord ce n’est pas sa signature mais sa mise en application », soutient le porte parole de la CEH assurant que des efforts ont été déployés pour encourager les acteurs à appliquer l’accord. Pour le moment les médiateurs de l’église catholique priorisent la mise en fonction sur la signature de l’accord. Mgr. Aris s’est gardé de faire des commentaires sur les différents points d’entente entre l’exécutif et les partis politiques. Les dirigeants des partis politiques ne sont pas concernés par cette deuxième phase du dialogue. Toutefois ils ne seront pas tenus à l’écart s’ils voudraient assister en tant qu’observateurs aux discussions. LLM / radio Métropole Haïti