La communauté internationale semble éprouver des difficultés à retrouver ses marques face au positions antagoniques du pouvoir et de l’opposition sur le scrutin du 21 mai.La situation haïtienne sera étudiée la semaine prochaine à Saint-Vincent. Pendant ce temps, le processus d’installation des élus contestés est enclenché. Par ailleurs, la population de la capitale prend au sérieux les menaces de sanctions économiques brandies par la communauté internationale. Le mauvais souvenir de l’embargo, six ans après, est encore vivant. Les port-au-princiens appellent au sens de responsabilité des dirigeants.Monseigneur Serges Miot s’oppose à l’application de sanctions économiques contre Haïti en raison des résultats contestés du scrutin du 21 mai. Lors de son homélie à l’occasion de la fête Notre Dame du Perpétuel Secours, il a prôné la voie du dialogue pour éviter au pays des ennuis. Le Président de la Conférence Episcopale d’Haïti invite les secteurs du pouvoir à suivre le chemin du dialogue pour sortir le pays de cette crise électorale. Selon M. Hubert Constant, ce dialogue est nécessaire dans la conjoncture actuelle. Interrogé sur les menaces de sanctions qui pèsent sur le pays le président de la Conférence Episcopale se dit préoccupé . M. Constant croit qu’il fait a tout prix éviter la confrontation. Par ailleurs, le Nonce Apostolique accrédité en Haïti souhaite le plein respect de la loi électorale ; il faut que les règles du jeu soient respectées en matière démocratique, affirme Monseigneur Luigi Bonazzi. Mgr. Bonazzi se dit préoccupé par la situation qui se développe dans le pays après les élections du 21 mai. Dans une interview à Radio Métropole, le Nonce Apostolique a lancé un appel au dialogue à l’endroit de tous les secteurs impliqués dans la crise.
L’Eglise se Prononce sur la Crise
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