L’épidémie de pneumonie atypique inquiète plus d’un

Une cinquantaine de morts et 1337 cas d’hospitalisation dans le monde, c’est le dernier bilan provisoire de l’épidémie de pneumonie atypique qui frappe au moins quatorze (14) pays de la planète dont le Canada et les Etats-Unis. Les risques d’extension de cette épidémie sont donc importants et les pays non encore touchés mettent en place des structures d’intervention. La pneumonie atypique ou encore l’épidémie du syndrome respiratoire aigu sévère est causé par un agent pathogène connu sous le nom de “coronavirus”. Ce virus est en mesure de survivre à l’air libre pendant trois (3) heures, le temps nécessaire pour se propager rapidement et infecter un nombre important de personnes. Mais le “coronavirus” peut vivre plus longtemps dans l’eau et dans le sol. A l’instar du bacille de koch, responsable de la tuberculose, la contamination se fait généralement par inhalation. L’infection par consommation d’aliments ou de lait non pasteurisés est plutôt rare, précisent des chercheurs de Hong Kong. Les symptômes de l’épidémie du syndrôme respiratoire aigu sévère sont multiples mais retenons les plus probants: souffle court, fièvre, violents maux de tête et toux. En cas d’aggravation de l’infection, le système nerveux central peut être atteint et il en résultera de l’hallucination visuelle ou auditive. La capacité de résistance du patient est considérablement affecté après quelques jours avec risque de perte de poids. Précisons que la période d’incubation varie de 10 à 40 jours et la mortalité est estimée à 1%. A l’instar de toutes les maladies infectieuses, la prévention est de rigueur. Et dans le cas de la pneumonie atypique, on fera en sorte que nos mains soient constamment propres. Et si dans votre zone, des cas d’infection sont signalés porter un cache-nez pour ne pas inhaler le “coronavirus”. Mais si quelques uns des symptômes mentionnés plus haut se manifestent, consulter votre médecin dans l’immédiat. Vous avez beaucoup plus de chance d’être soignés si le virus est diagnostiqué précocement. Pour ce qui concerne Haïti, il n’y a pas lieu de paniquer, aucun cas n’a été enregistré. En tout cas pour l’instant, puisque les Etats-Unis comptent quarante (40) cas et le Canada fait mention de trente-trois (33) hospitalisations et trois (3) décès, selon un bilan provisoire. Par rapport à la situation géographique et sanitaire du pays, il y a lieu quand même de s’inquiéter.