Le président du Sénat haïtien, M. Joseph Lambert, a exécuté hier le deuxième point de son plan visant à affaiblir le Premier Ministre .
Le Sénat s’evertue à fragiliser la Primature dans le souci de reconquérir une certaine confiance auprès de l’opposition.
Le président Lambert requiert de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif un tour de vis sur les audits et les avis au Premier Ministre .
L’argumentaire du Sénat est un changement de statut de M. Henry.
Il ne serait qu’un Premier Ministre liquidant les affaires courantes.
Le président du Sénat ne dispose pas d’une résolution du Grand Corps pour formuler des directives à la Cour des Comptes.
C’est une sorte de censure que le président du Tiers du Sénat veut infliger au Premier Ministre.
Une vrai censure ne peut être prononcée par un Sénat amputé de deux tiers.
De plus le Sénat ne dispose d’aucune législation fixant les attributions d’un Premier Ministre chef d’un gouvernement démissionnaire.
Le Sénat affaiblie s’acharne sur la Primature pour récupérer des espaces de pouvoir.
Récemment le président du Sénat avait évoqué le pouvoir énorme des legislateurs d’accorder décharge aux Premiers Ministres et ministres.
C’est avec un couteau administratif sous la gorge que M. Ariel Henry devra trouver une réponse à l’offensive des 10 remuants sénateurs,
LLM / Métropole Haïti