Le départ du président Michel Martelly au 7 février semble être le seul consensus auquel les acteurs politique sont parvenus à deux semaines de cette échéance constitutionnelle. Aucun acteur politique n’envisage le maintien en poste du chef de l’état au delà du 7 février. Le sénateur Youri Latortue, conseiller politique du président Martelly, annonce que le président quittera ses fonctions comme prévu par la constitution amendée.Il recommande au Parlement de concert avec les autres acteurs politiques de trouver une formule de gouvernance du pays. Les dirigeants du Consortium des partis politiques, proche du PHTK, appuient la proposition de Guy Philippe, candidat au Sénat de la Grand Anse, relative à la formation d’un gouvernement de transition composé de représentants des différentes régions.Il veut ainsi s’opposer à une main mise de certains secteurs politiques sur l’ensemble du pays. Au sein de l’opposition les dirigeants des partis sont opposes à une implication du chef de l’état dans une formule de solution. Le coordonnateur de l’Organisation du peuple en lutte (OPL), Sauveur Pierre Etienne, affirme que le président Martelly peut partir avant le 7 février s’il le désire.Il doit quitter le palais national au plus tard vers midi le 7 février, a dit le professeur Etienne. Dans le même temps les dirigeants de Pitit Dessalines annoncent la poursuite de la mobilisation dans les rues pour obtenir le départ du chef de l’état avant la fin de son mandat.Les manifestations de l’opposition devraient se poursuivre en même temps que les protestations des militants du parti présidentiel qui exigent la tenue du second tour de la présidentielle. LLM / radio Métropole Haïti
Les acteurs politiques favorables au départ de Martelly le 7 février
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