Les acteurs politiques expriment des points de vue divergents sur l’opportunité de publier l’amendement constitutionnel.Des leaders de la société civile dont Rosny Desroches de l’Initiative de la Société Civile (ISC), Edouard Paultre du Conseil Haïtien des Acteurs Non Etatiques (Conhane) et Pierre Espérance du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) estiment que le chef d’Etat ne doit pas fuir ses responsabilités mais publier le document dans le journal officiel, Le Moniteur. De leur cotés, plusieurs dirigeants de partis politiques dont Elourne Doreus de l’OPL dont Mirlande Manigat du RDNP affichent leur opposition au processus d’amendement. L’ex candidate à la présidence soutient que le président Martelly ne devrait même pas s’impliquer dans ce dossier.Elle s’oppose à une solution politique arguant qu’il faut respecter la constitution et les lois dans le cadre d’un état de droit. Cependant des parlementaires de l’Inité continuent de réclamer la publication de l’amendement constitutionnel. Le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul, affirme que le rapport de la commission sur l’amendement constitutionnel sera soumis à l’assemblée des sénateurs au cours de cette semaine.Pour sa part le sénateur Kelly Bastien presse le président Martelly de trancher au plus vite afin de favoriser la mise en place d’un conseil électoral.Il signale que le Conseil Electoral Permanent ne pourra être mis en place si l’amendement n’est pas publié. Le troisième sénateur élu dans le Nord, attire l’attention sur les avantages de cette nouvelle constitution.Il cite entre autres la double nationalité pour les haïtiens de la diaspora et la mise en place d’institutions importantes tels le conseil constitutionnel et le conseil électoral permanent. LLM / radio Métropole Haïti
Les acteurs politiques sont divisés sur l’amendement constitutionnel
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