De nombreux acteurs politiques redoutent une complication des opérations électorales en raison d’un nombre élevé de candidats aux prochains scrutins.Les représentants de la société civile haïtienne pressent les acteurs politiques à former des regroupements en vue d’éviter une situation confuse pour les électeurs. 166 partis et regroupements politiques sont habilités à participer aux élections ce qui ouvre la voie à une centaine de candidats à la présidence. Cependant le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Pierre Louis Opont, croit que le nombre de candidats à la Présidentielle ne devrait guerre dépasser une cinquantaine. De son coté l’un des dirigeants du parti Lapeh, l’ex sénateur Anacacis Jean Hector, n’est pas préoccupé par cette situation.Il soutient qu’il ne devrait y avoir qu’une vingtaine de candidats à la Présidence. Selon M. Jean Hector de nombreux partis politiques ne disposeront pas de ressources financières suffisantes pour l’inscription des candidats au Sénat et à la Présidence. Des représentants de la société civile jugent absurde le grand nombre de partis politiques participant aux élections.Ceci provoquera un émiettement des votes ont fait valoir des leaders de la société civile plaidant pour le regroupement par tendances idéologiques des formations politiques. Le sénateur Lucas Saint Vil déplore le grand nombre de partis politiques et juge que le ministère de la justice devrait jouer son rôle pour contrôler la création des partis politiques. Il estime que la procédure devrait retarder la formation de nouveaux partis politiques. LLM / radio Métropole Haïti