Les activités toujours paralysées à Port-au-Prince, suite à une grève

Pour la deuxième journée consécutive, les activités économiques étaient fortement perturbées ce matin dans plusieurs grandes villes haïtiennes en raison de la grève lancée par le front unifié des transporteurs haïtiens (Futra).

Dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et dans plusieurs grandes villes de provinces, presque toutes les activités, notamment : les Banques, le Grand Commerce, les Ecoles, le Transport en Commun, les Universités ont été paralysés…

C’est effectivement ce qu’ont rapporté les correspondants de Métropole dans les Villes de Provinces cela se trouvant notamment à Cap-Haïtien, aux Cayes, à Jérémie,  des Gonaïves, de Saint-Marc, de Port-de-Paix…et surtout certains des reporters qui sillonnaient les rues de la capitale Haïtienne.

Lancée par une frange du secteur de Transport en Commun, cette Greve a été l’occasion pour les syndicalistes notamment des membres de la population d’exprimer leur ras-le-bol contre l’Insécurité galopante les actes de Kidnapping mais aussi contre la rareté du  Carburant qui risque de provoquer une grave crise humanitaire si rien n’est fait.

Mais au-delà des revendications, le Coordonateur du Front Unifié des Transporteurs Haïtiens, FUTRAH, Montès Joseph en a profité pour régler ses comptes avec le premier ministre Ariel Henry qui selon lui ne se montre pas à même de remplir les fonctions de Chef de Gouvernement.

Le premier ministre doit rétablir la sécurité dans le pays, permettre aux citoyens de trouver les produits pétroliers pour vaquer à leurs occupations. S’il est incapable de répondre à ses basiques de l’heure, le Chef du Gouvernement doit démissionner, exige le Coordonateur du Front Unifié des Transporteurs Haïtiens Montès Joseph.

Pour cette deuxieme journée de mobilisation, la majeure partie de la population de divers secteurs et de toutes les couches sociales avaient accepte d’observer le mot d’ordre de grève et de rester à la Maison par pure solidarité ou par peur de représailles tout simplement.

En tout cas personne ne sait ce qu’il adviendra des deux autres journées de mobilisations. Mais s’il est vrai que les produits pétroliers soient disponibles dans les Terminaux comme l’annonçait le Directeur General du Bureau de Monétisation d’aide au Développement le DG du BMPAD Ignace St-Fleur, s’il est vrai que ce soient les bandits qui empêchent la livraison des produits dans les pompes à Essence, s’il est vrai également vrai le Gouvernement se trouve incapable de faire le plein pour éviter la crise humanitaire qui s’annonce sur le pays à cause de la Carburant, au tant se demander si de simples grèves suffit pour pallier à cette  situation.

Peut-être faudra-t-il que les leaders des secteurs publics et privées, du Gouvernement et de l’opposition qui n’existe pas encore…ceux de la société civile et des droits humains se retrouvent dans quelques grands hôtels de la Capitale pour réfléchir sur d’autres accords à trouver pour résoudre la Crise du Carburant… Ainsi ils compteront-ils les signataires. Ils rencontreront les diplomates de toutes les ambassades pour faire valoir leur point de vue. Cela leur importera peu évidemment que s’effondre…pour vue qu’ils sauvent leur accord.

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