Le président haïtien, Michel Martelly, le ministre de la justice, Pierre Michel Brunache, et le secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Reginald Delva, avaient dû lancer des appels au calme aux résidents de la capitale hier après midi.Un climat de tension a régné à Port-au-Prince quelques heures après des messages alarmants lancés par les sénateurs Joseph Lambert et Steven Benoît. Le sénateur Lambert avait prédit des troubles » un couri » politique au cours de l’après midi. Cette déclaration a été interprétée comme l’annonce d’une situation chaotique. Plusieurs parents s’étaient précipités dans les établissements scolaires pour ramener leurs enfants à la maison. Quelques minutes plus tard le sénateur Benoît, également membre de la commission, a enfoncé le clou en exhortant les citoyens à regagner rapidement leurs domiciles.Le deuxième secrétaire du Sénat a justifié sa déclaration par ses craintes d’une détérioration du climat sécuritaire en raison de l’annonce de M. Lambert. Auparavant les sénateurs Joseph Lambert, Youri Latortue et Yvon Buissereh avaient annoncé leur démission de la commission sénatoriale d’enquête sur la nationalité. Les interventions du ministre de la justice, Pierre Michel Brunache, et du secrétaire d’état, Reginald Delva, dans les medias ont quelque peu ramené le calme dans la région métropolitaine.Les résidents de la capitale avaient déjà été secoués mentalement par une secousse tellurique de 4.6 sur l’échelle de richter la veille. LLM / radio Métropole Haïti
Les autorités appellent les haïtiens à ne pas céder à la panique
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