L’économiste Kesner Pharel estime que le gouvernement et le parlement doivent élaborer une politique publique dans le domaine de l’énergie afin de réduire les conséquences de la hausse des prix du pétrole sur le marché mondial.Selon lui les autorités et les citoyens doivent changer de comportement en raison la flambée des prix des produits pétroliers.Le baril de brent avait franchi la barre des 100 dollars le 1 janvier 2008 indique M. Pharel, qui rappelle qu’il y a 10 ans le baril de pétrole se vendait a 10 dollars.Il se réjouit de l’annonce du chef de l’état en ce qui a trait à l’utilisation du mazout dans les centrales thermiques de l’EDH en lieu et place du diesel.De plus, M. Pharel attire l’attention sur les véhicules en mauvais état qui consomment une grande quantité de carburant. » Le gouvernement peut, en partenariat avec le secteur privé, installer des points d’inspections de véhicules dans les stations d’essence en vue contrôler non seulement l’émission de gaz dans l’atmosphère mais aussi la consommation de carburant », ajoute t-il. Par ailleurs, Kesner Pharel croit que le gouvernement doit encourager le développement et l’utilisation des énergies alternatives dans la perspective de réduire la facture du pétrole.Les prix du pétrole ont dépassé, le 3 janvier 2008, les 100 dollars le baril, un regain de spéculation amplifiant les effets du dollar faible, des tensions géopolitiques et d’une septième baisse consécutive des réserves américaines.L’annonce d’une septième chute hebdomadaire consécutive des stocks de brut américain a renforcé l’élan des cours. En outre, les prévisions météorologiques, annonçant des températures très froides aux Etats-Unis, font craindre une insuffisance de l’offre face à une demande stimulée par une forte consommation de fioul de chauffage, estime une analyste.
Les autorités doivent réagir face à la hausse des prix des produits pétroliers
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