Les autorités policières déterminées à traquer les bandits

Le chef de la police, Mario Andrésol réaffirme la détermination de l’institution policière à poursuivre la lutte contre l’insécurité, et annonce une série d’opération en vue d’appréhender des criminels en cavale.M. Andrésol soutient que la guerre contre la corruption décrétée par le chef de l’état implique le désarmement de certains secteurs qui encouragent la violence et l’instabilité.Tout en se refusant à citer un secteur nommément le chef de la police précise qu’il veut faire référence aux individus impliqués dans les événements de 2004. » Le désarmement se réalise de manière déséquilibré », déclare t-il soulignant que ses remarques ne visent pas des anciens membres des forces armées d’Haïti.Je ne fais pas non plus allusion aux membres du secteur privé soutient –il alors que les journalistes le pressaient d’identifier le secteur en question.Le chef de la police a par ailleurs expliqué que sa démarche s’inscrit dans un cadre global de contrôle de la circulation des armes à travers le pays, soulignant que des secteurs impliqués dans le trafic de la drogue ou liés à la politique peuvent alimenter un climat d’insécurité.Les forces de l’ordre sont déterminés à traquer les criminel indique M. Andrésol qui en veut pour preuve la mort lors d’affrontement avec la police de deux bandits impliqués dans l’assassinat de policiers à Carrefour. » Nous avons retrouvés l’arme de service du policier en possession de l’un des bandits « , assure t-il précisant que les forces de l’ordre doivent adopter de nouvelles disposition afin de démanteler les réseaux de malfaiteurs.Par ailleurs, le porte parole de la PNH, Frantz Lerebours, annonce qu’une quarantaine d’individus ont été appréhendés dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du célèbre publiciste François Latour.Selon M. Lerebours ces individus sont interrogés par les responsables de la Direction centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), chargés de l’enquête. » Il est possible que les personnes impliquées dans ce crime crapuleux soient déjà entre les mains de la police », soutient M. Lerebours précisant que les enquêteurs sont à la recherche d’indices pour acheminer le dossier aux autorités judiciaires.

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