De nombreux résidents de Carrefour, sud de Port-au-Prince, sont touchés par l’épidémie de Chikungunya. La quasi-totalité des gens ne fréquentent pas un centre hospitalier pour obtenir des soins médicaux. Les haïtiens pratiquent fortement l’automédication et utilise des plantes pour combattre les douleurs provoqué par cette fièvre. Dénommé » casser les os » en raison des douleurs intenses dans le corps, le chikungunya touche principalement le département de l’Ouest. Les statistiques du gouvernement rapportent que 50% des 1 500 cas ont été recensés dans les centres hospitaliers de l’Ouest. Les autorités sanitaires ont lancé au début du mois, une campagne dans les medias pour exhorter les citoyens à adopter des dispositions telles fumigation et traitement des gîtes de moustiques pour empêcher une grande propagation de l’épidémie. Le centre ville de Carrefour, en dépit des efforts de la municipalité, dispose de nombreuses gites pour les moustiques notamment l’Aedes, responsable de la propagation du chikungunya.Le ministère de la santé révèle avoir traité 60 gites à Carrefour et à Port-au-Prince au cours de ces derniers jours. La directrice de la promotion des soins de santé au Ministère de la santé, Dr. Jocelyne Pierre-Louis, informe que le Plan d’action de lutte contre le Chikungunya comporte 4 axes: la surveillance, la sensibilisation, la lutte anti vectorielle et la prise en charge des personnes affectée par la maladie. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) apporte un appui aux autorités sanitaires haïtiennes.Dr Jean-Marie Rwangabwoba de l’OMS, indique que son organisation aide les gouvernements à » élaborer des plans de gestion des flambées, fournir un soutien technique et des orientations aux pays, dispenser une formation à la prise en charge clinique, au diagnostic et à la lutte anti vectorielle au niveau régional avec certains de ses centres collaborateurs ». LLM / radio Métropole Haïti
Les autorités sanitaires veulent combattre l’épidémie de chikungunya
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