Les autorités veulent enterrer la hache de guerre

Le ministre de la justice, Pierre Michel Brunache, et le chef de la police, Mario Andrésol, ne souhaitent plus aborder leur différend sur le dossier des militaires démobilisés. Interrogé sur le désaccord sur une éventuelle intervention pour déloger les militaires démobilisés, M. Brunache s’est refusé à tout commentaire. Le chef de la police, Mario Andrésol a eu la même réaction à une question d’un journaliste de radio Métropole sur ce dossier.Cependant il a fait état de suggestions pour qu’il démissionne. Refusant de considérer ces suggestions comme des pressions, M. Andrésol a admis qu’il peut y avoir  » incompréhensions et mésinterprétations  » de son action. Le chef de la police estime qu’il est temps de mettre fin à cette parenthèse qui charrie trop d’émotions.C’est un dossier clos, déclare M. Andrésol qui préfère désormais parler de la collaboration nécessaire avec le ministre de la justice.Selon M. Andrésol il peut y avoir des divergences de vue qu’il ne faut pas assimiler à des problèmes. M. Andrésol a une fois de plus réitéré sa détermination à respecter la loi sur la police.La mission principale de la police est de maintenir l’ordre, elle n’est pas appelé à faire la guerre, dit-il rappelant que la police ne doit pas prendre des initiatives.Sans faire référence à ce dossier brulant, M. Andrésol a précisé qu’il a pour devoir de rappeler constamment aux autorités politiques le rôle des forces de l’ordre. LLM / radio Métropole Haïti

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