Les aviculteurs dominicains ont manifesté hier devant les locaux du ministère de l’agriculture en vue de réclamer le retrait de l’interdiction de l’importation des produits avicoles par les autorités haïtiennes.Les aviculteurs souhaitent que le ministre dominicain de l’agriculture sollicite auprès de son homologue haïtien la levée de l’interdiction.Les aviculteurs dans la vallée du Cibao font état de perte de 117 000 dollars américains par jour suite à la décision des autorités haïtiennes.Les éleveurs dominicains estiment à 1 millions de dollars les pertes pour la seule région Espaillat en raison de cette mesure.Les aviculteurs multiplient les démarches pour encourager les autorités haïtiennes à faire le retrait de cette mesure, dans le cas contraire 55 % des poulaillers dominicains risquent de disparaître.Parallèlement à la croix-des-bossales, l’un des principaux marchés publics de la région métropolitaine, les marchandes continuaient à vendre des poulets et des œufs en provenance de la République Dominicaine.Ces commerçants font peu de cas du communiqué du Ministère de l’Agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural (Marndr) et dénoncent un complot contre les petits commerçants.Par contre dans le département du sud, les marchandes font état d’une diminution de la vente des produis avicoles.Les commerçants expliquent que les consommateurs sont très réticents à acheter des poulets ou des œufs.D’autre part, l’association nationale des consommateurs haïtiens salue la décision du ministère de l’agriculture et souhaite que des dispositions soient prises pour faire respecter l’interdiction.Le Ministère de l’agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR) annonce que d’autres mesures seront prises en concertation avec d’autres secteurs autour de ce dossier.Les autorités dominicaines avaient découvert 2 cas de grippe aviaire le 20 décembre dernier et ont tué 50 poulets dans la région de Higuey.Elles indiquent que le virus diagnostiqué est de type H5N2 qui n’affecte pas les êtres humains.
Les aviculteurs dominicains et les commerçants haïtiens préoccupés par l’interdiction d’importation
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